Georgia O'Keeffe par Alfred Stieglitz

© Alfred Stieglitz


I know now that most people are so closely concerned with themselves that they are not aware of their own individuality, I can see myself, and it has helped me to say what I want to say in paint.
Georgia O'Keefee


Rarement photographe n'aura réalisé autant de portraits de sa compagne. 
Quand ils se rencontrent, Alfred Stieglitz, 54 ans, est un artiste reconnu, il publie la célèbre revue Camera Work et gère la galerie 291 à New York, Georgia O'Keeffe, de 23 ans sa cadette, après avoir poursuivi des études d'art, enseigne. Lorsqu'il voit les dessins de Georgia O'Keeffe pour la première fois, il s'écrie "At last, a woman on paper!" Sous ses encouragements, elle s'installe à New York, abandonne l'enseignement et entame une carrière d'artiste. Elle devient une grand figure de l'art américain. 
De leur amour restent plus de 300 images : Stieglitz la photographie de façon quasi obsessionnelle de 1917 à 1937. Ils échangèrent quelques 25000 lettres, certaines d'entre elles ont été récemment publiées.

All I want is to preserve that wonderful something which so purely exists between us.
Alfred Steiglitz


A lire : My Faraway One: Selected Letters of Georgia O'Keeffe and Alfred Stieglitz: 1915-1933, Yale University Press, 2011.